Histoire : Pertuis et son Parlement plongés au coeur d'une guerre de religion - Pertuisien.fr, la vie à Pertuis (84)


Histoire : Pertuis et son Parlement plongés au coeur d'une guerre de religion





À l'époque classique, la sagesse populaire clamait que les trois maux de la Provence étaient la Durance, le mistral et ...le parlement d'Aix.

Le parlement d’Aix, aussi connu sous le nom de "parlement de Provence" fut mis en place à Aix en 1501 par Louis XII, lequel avait rattaché la Provence au domaine royal trois ans plus tôt. Mais la peste sévit en Provence, et comme le pays d'Aigues a été relativement épargné, le parlement d'Aix se retire quelques années plus tard à Pertuis, à la fois pour fuir une nouvelle épidémie et une ville secouée par les guerres de religion.

Ces guerres de religion qui, tout comme la peste, n'ont pas épargné la Provence, le Dr Gustave Lambert nous les raconte dans un volumineux ouvrage paru en 1870. Un document de taille, puisque les deux tomes de son ouvrage "Histoire des guerres de religion en Provence (1530-1598)" représentent plus de mille pages, dont plusieurs dizaines font référence à Pertuis.

Les premiers troubles religieux apparaissent en France sous le règne de François Ier (1515-1547). Malgré son inclination pour l'humanisme, le roi considère la Réforme comme néfaste à son autorité et se met à persécuter les protestants.

Le 18 avril 1545, le village de Mérindol est entièrement brûlé, et 3000 Vaudois du Luberon convertis au calvinisme sont massacrés sur l'ordre du Parlement d'Aix et avec l'assentiment du roi.

Sous le règne de son fils Henri II (1547-1559), les tensions religieuses augmentent encore dangereusement. Le roi met en place une législation antiprotestante. Il multiplie les édits répressifs.

Malgré cette persécution, le protestantisme connaît un essor considérable. En 1561, apogée du protestantisme en France, il y a environ deux millions de protestants en France.

La première guerre de religion éclate un an plus tard. Puis une deuxième en 1567, suivie d'une troisième, une quatrième, une cinquième... Huit au total.

Le 1er août 1589, Henri III est assassiné à Saint-Cloud par un moine fanatique, faisant ainsi de Henri de Navarre, chef des Protestants, le nouveau roi de France. Les politiques catholiques comme protestants reconnaissent la légitimité du nouveau roi. De plus, dès le 4 août, Henri IV, par l'influence de Michel de Montaigne, proclame son intention de se faire instruire dans la religion catholique.

Les protestants intransigeants quittent alors le nouveau roi. Ils craignent son éventuelle conversion qui pourrait, selon eux, déboucher sur de nouvelles persécutions des protestants48. Les parlements sont désormais divisés entre ligueurs et royalistes.

Henri IV crée alors un parlement rival de celui d’Aix, qui ne le reconnaît pas pour roi, à Pertuis, où se rendent les parlementaires qui lui sont fidèles.

Et voilà Pertuis ainsi plongée au coeur de la huitième et dernière guerre de religion...

Vers la fin de l'année 1586, la peste avait reparu en Provence et y avait fait de nombreuses victimes. Le Parlement, fuyant l'épidémie, s'était divisé : une partie était venue siéger à Pertuis, et l'autre à Saint-Maximin.

Le duc d'Epernon, Gouverneur de Provence, demande et obtient du Roi de pouvoir rentrer auprès de lui à Paris et de pouvoir nommer son frère, le duc de La Valette, commandant en son absence.

La Valette quitte ainsi le Dauphiné pour se rendre en Basse-Provence, mais décide de s'arrêter à Pertuis avant de rejoindre Aix. Plus tard, il décidera d'y convoquer les Etats royalistes afin de contrer l'influence des ligueurs.

La malheureuse Provence offrait ainsi le spectacle lamentable de la discorde la plus profonde et du plus grand désordre. (...] Déjà épuisée d'hommes et d'argent par quarante années de guerres civiles et religieuses, elle voyait deux assemblées des Etats, rivales et jalouses, lui demander au nom de la légalité des subsides et des soldats. Les ligueurs d'un côté, les réformés et les bigarrats, qui ne s'appelaient plus que royalistes, de l'autre, formaient deux factions, avec leur haine implacable, leurs chefs et leurs armées.

En décembre 1590, les Ligueurs ayant appris que La Valette s'est rendu à Salon, où vient d'éclater un mouvement, entrent en campagne. Ils sortent d'Aix avec six compagnies de gens d'armes à cheval et quelques compagnies d'infanterie et marchent vers Pertuis dont on dit que le marquis de Janson, commandant de la place, a promis de livrer la ville à son beau-frère.

Les cavaliers traversent la Durance vêtus en muletiers, et tenant leur cheval en main. A peu de distance de la ville, ils enfourchent leur cheval, sortent l'épée et foncent vers l'une des portes. Ont-ils été trahis ou reconnus ? Toujours est-il que la porte de la ville est fermée.

Le capitaine de service, jeune gentilhomme de la maison des Saurets, fit prendre les armes au poste et repoussa un groupe nombreux d'habitants réunis tumultueusement devant le corps de garde, qui poussaient les cris de "Vive la Ligue ! Vive de Vins !" et demandaient avec des menaces qu'on ouvrit la porte. Les ligueurs refoulés dans l'intérieur de la ville et fuyant dans toutes les directions, finirent par se rallier de nouveau et vinrent s'emparer d'une deuxième porte par laquelle de Vins, Carcès et Solliès entrèrent avec leurs troupes.

La suite à découvrir dans le Tome second de l'ouvrage, page 50 et suivantes de la numérotation d'origine.






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Si la lecture du premier volume vous intéresse :

TABLE DES MATIERES
DU PREMIER VOLUME


Introduction.

CHAPITRE I

L'arrêt De Mérindol

Etablissement des Vaudois en Provence. — Leurs premières relations avec les Réformés de la Suisse et de l'Allemagne. — Ils modifient leurs croyances et embrassent les doctrines protestantes. — Les Vaudois deviennent agitateurs et sont admonestés et poursuivis comme hérétiques par les juges d'église et le Parlement. — Ils se défendent par les armes et accomplissent des expéditions de guerre. — Le roi François Ier donne l'ordre de le6 réduire par la force. — Le Parlement prononce contre eux l'arrêt dit de Mérindol. — Le roi suspend l'exécution de l'arrêt, à la condition que les Vaudois abjureront leurs erreurs. — Ils refusent d'abjurer. — Leur confession de foi devant le Parlement. — Ils obtiennent divers délais. — Leur requête à François Ier, qui ordonne de cesser toutes poursuites et de mettre les prisonniers en liberté. — Les Vaudois reprennent les armes et font des préparatifs de guerre. — Meynier d'Oppède est nommé premier président du Parlement et lieutenant du roi en Provence. — Son rapport au roi contre les Vaudois. — Le roi révoque la grâce précédemment accordée. — Ordre surpris à François Ier d'exécuter l'arrêt de Mérindol. — En l'absence du gouverneur, Meynier d'Oppède entre en campagne à la tète des troupes et des
milices de la province. — Massacres à Cabrièrcs, à la Goste et à Murs.
— Dévastation du territoire des Vaudois. — Extermination de la population vaudoise. — Le Parlement obtient l'approbation du roi pour toutes les exécutions faites en Provence contre les hérétiques. — Mort de François Ier. — Henri II, poussé par diverses intrigues, met en accusation tous les chefs de l'expédition. — Procès devant le Parlement de Paris. — Acquittement des accusés. — Mort de Meynier d'Oppède.

CHAPITRE II

PAULON DE MAUVANS

Antoine et Paulon de Mauvans à Castellane. - Emeute religieuse dans
cette ville. — Le Parlement décrète les deux Mauvans d'ajournement.
— Antoine lève une bande et ravage la Haute-Provence. — Paulon se rend à Paris et obtient l'évocation de son affaire par devant le Parlement de Grenoble. — La Cour de Provence rejette l'évocation et met Paulon hors la loi. — Assemblée des huguenots à Mérindol. — Le gouverneur obtient que l'affaire sera soumise à l'arbitrage de quatre délégués. — Antoine est massacré à Draguignan. — Mort de Henri II. — Etat du parti de la Réforme en Provence à l'avènement de François II.— Conjuration d'Amboise. — Mauvans est nommé général des églises réformées de Provence. — Il tente de s'emparer de Pertuis. — Il entre dans le comtat venayssin avec Montbrun et se fortifie dans Malaucène.
— Tentative avortée des protestants d'Aix pour lui livrer la ville. — Il parcourt la Provence et fait incendier les églises. — Le gouverneur lève une armée et l'assiège dans le couvent de Trévans. — Mauvans se soumet, licencie sa bande et se retire à Genève.

CHAPITRE III

LES TROUBLES DE L'ÉDIT DE TOLÉRANCE DE 1502

Mort de François II. — Minorité de Charles IX. — Politique nouvelle de la Cour. — Edit de 1501. — Les catholiques provençaux ne veulent pas l'exécuter et se donnent pour chef Flassans de Pontevès. — Séditions à Aix et dans toute la province. — Edit de pacification de janvier 1502. — Le Parlement refuse de l'enregistrer. — Troubles à Aix. — Le gouverneur se retire à Salon. — Mission du comte de Crussol en Provence. — Flassans s'enfuit d'Aix et se réfugie à Barjols. — Le Parlement enregistre l'édit. — Prise de Barjols par les troupes royales. — Réaction protestante. — Journée des Epinards. — La Cour se rapproche du parti catholique. — Le comte de Tende est disgracié, et son fils, Sommerive de Tende, est nommé commandant pour le roi en Provence. — Réaction catholique. — Le comte de Tende se met à la tête des huguenots. — Sommerive lève une armée et entre en campagne. — Les huguenots se retirent à Sisteron. — Siège et prise d'Orange par les catholiques unis de Provence et du comté d'Avignon. — Le baron des Adrets ravage le Comtat. — Siège de Sisteron par Sommerive. — Défaite de Montbrun à Lagrand. — Prise de Sisteron. — Retraite des huguenots à travers les Alpes. — La Réforme est anéantie en Provence. — Sommerive passe avec son armée en Languedoc. — Il est mis en déroute à Saint-Gilles.

CHAPITRE IV

LE GOUVERNEMENT DU COMTE DE TENDE-SOMMERIVE

Mort du duc de Guise. — Édit de paix d'Amboise. — Le Parlement de Provence refuse de l'enregistrer. — Mission du maréchal de Vieilleville en Provence. — Le Parlement enregistre l'édit. — Le comte de Tende reprend ses fonctions de gouverneur. — Les huguenots bannis ou fugitifs rentrent en Provence. — Suspension du Parlement et son remplacement par une commission prise dans le Parlement de Paris. — Voyage du roi Charles IX en Provence. — Rétablissament de l'ancien Parlement. — Mort du comte de Tende. — Sommerive est nommé gouverneur de Provence, et le comte de Carcès lieutenant du roi. — Les protestants, menacés dans leur sécurité, prennent les armes et tentent d'enlever le roi à Meaux. — Troubles dans le Midi. — Mouvements en Provence. — Les huguenots apprennent l'avortement de la tentative de Meaux et se réfugient Sisteron. — Le gouverneur marche contre cette ville. — Déroute des catholiques. — Belle retraite du comte de Carcès. — Campagne de Mauvans en Dauphiné et dans l'Ardèche. — Les catholiques de Provence portent la guerre dans le Comtat et en Languedoc. — Paix de Lonjumeau. — Agitation en Provence. — Assassinat de Cipièresà Fréjus. — La Cour viole l'édit de paix.— Soulèvement général des huguenots. — Mort de Mauvans. — Batailles de Jarnac et Moncontour. — Paix de Saint-Germain. — La Saint-Barthélemy en Provence.— Mort du comte deTende-Sommerive.

CHAPITRE V

LES CARCISTES ET LES RAZATS

Édit de paix de Boulogne. — Les réformés du Midi le rejettent. — Entrevue des députés huguenots du Midi avec le roi et demandes du délégué de Provence. — Le parti des politiques en Provence se confédére avec le parti protestant. — Les confédérés entrent en campagne. — Ils sont battus par Carcès. — Le roi nomme le maréchal de Retz gouverneur de Provence. — Organisation des huguenots du Midi en république à l'assemblée de Montauban. — La confédération protestanto-politique reprend les armes en Provence. — Carcès et de Vins la battent de nouveau. — Edit de paix de Beaulieu. — Exaspération des catholiques provençaux contre le maréchal de Retz, qui veut faire observer l'édit.— Les catholiques, sous le nom de Carcistes, et les confédérés, sous le nom de Razats, se disposent à la guerre. — Nomination des députés provençaux aux États généraux de Blois. — Le maréchal de Retz atteint de paralysie se rend en Italie. — Troubles en Provence. — Les Razats demandent au roi la destitution de Carcès. — Le roi révoque Carcès et envoie en Provence le grand Prieur de France, Henri d'Angoulême. — Siège de Ménerbes. — Les Carcistes tentent de faire rappeler Carcès aux affaires par les Etats du pays. — Le roi nomme le comte de Suze gouverneur de Provence. — Les Carcistes et les Razats entrent en campagne. — Le comte de Suze arrive à Aix. — Les Carcistes s'emparent du Puech. — Le gouverneur s'enfuit à Avignon. — Anarchie dans la province. — Convocation des États à Aix. — Politique de Carcès. — Le roi réintègre Carcès dans ses fonctions et redonne le gouvernement de la province au maréchal de Retz. — Irritation des deux partis. — Ligue razate de Fréjus. — Succès des Razats. — Émeute carciste à Aix. — Révolte des paysans contre les seigneurs. — Guerre municipale. — Arrivée de la reine mère en Provence. — Fin de la guerre des Carcistes et des Razats. —

CHAPITRE VI

DE VINS, CHEF DE LA LIGUE

Mort du comte de Carcès. — De Vins entre en campagne.—Le consul Dariez soulève Marseille en faveur de la Ligue; il est arrêté et mis à mort. — Les politiques, sous l'appellation de Bigarrats, prennent les armes. — Le grand Prieur marche contre de Vins. — L'armée ligueuse se retire en Dauphiné. — Édit de juillet 1585. — De Vins rentre en Provence. — État du parti protestant en Provence au moment de la publication de l'édit de juillet. — Expédition avortée du baron d'Allemagne contre Fréjus. — Il est nommé général des Églises réformées de Provence. — Les huguenots tentent inutilement de s'emparer de Castellane. — Leur retraite sur Seyne. — Ils se mettent de nouveau aux champs. — Agitation dans la province. — Exaspération des ligueurs contre le gouverneur. — Le grand Prieur est assassiné à Aix. — Les Ligueurs et les Bigarrats aux États. — Les États nomment de Vins généralissime de l'armée provinciale. — Les capitaines huguenots et bigarrats se réunissent à Cadenet pour reconstituer la ligue razate contre les ligueurs. — Le parti bigarrat refuse de se lever. — Les huguenots entrent seuls en campagne. — Manoeuvres stratégiques de de Vins pour leur fermer les approches d'Aix. — Ils se retirent en Languedoc. — Nomination du duc d'Épernon au gouvernement de Provence. — Les huguenots reprennent les armes dans le haut pays. — De Vins accourt pour dégager Riez. — Combat d'Allemagne. — Déroute des ligueurs. — Mort du général des Églises évangéliques de Provence. — Arrivée du duc d'Épernon. — Soumission des ligueurs et des huguenots. — La ville de Seyne refuse seule de se rendre. — Campagne du duc d'Épernon dans la Haute-Provence. — Prise de Seyne, de la Bréole et de Chorges. — Fin des guerres de religion proprement dites.


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CHAPITRE VII LE PARLEMENT LIGUEUR ET LE PARLEMENT ROYALISTE

Premières négociations avec le duc de Savoie. - Expédition de La Valette dans les Hautes-Alpes. - Sédition à Aix à son retour. - Emeute à Marseille. - De Vins rentre à Aix. - La Valette se retire à Pertuis. - Edit de juillet. - Insurrections ligueuses à Salon, à Marseille et à Arles. - La Valette fait un traité d'alliance offensive et défensive avec Lesdiguières. - Convocation des Etats ligueurs à Aix. - Le duc de Savoie s'empare du marquisat de Saluces. - Convocation des Etats royalistes à Pertuis. - De Vins est nommé généralissime de l'armée ligueuse. - Le roi révoque les pouvoirs de La Valette. - Le gouverneur refuse de déposer les armes. - La Ligue entre en campagne. - Assassinat du duc de Guise à Blois. - Guerre civile en Provence. - Henri III réintègre La Valette dans son commandement. - De Vins fait prêter serment à la Sainte-Union. - Division du Parlement en Parlement ligueur et Parlement royaliste. - Expédition de La Valette. - Le roi meurt assassiné. - Le Parlement royaliste jure obéissance et fidélité à Henri IV. - La Valette entre dans Toulon et fortifie cette place. - (1587-1589.)

CHAPITRE VIII LA LIGUE FRANCAISE ET LA LIGUE SAVOYARDE

Etat des partis en Provence après la mort de Henri III. - Les ligueurs entrent en campagne. - Prise du château de Bouc et de la ville d'Aubagne. - Le Parlement d'Aix destitue La Valette, reconnaît le duc de Mayenne comme lieutenant-général du royaume et prête serment d'obéissance au cardinal de Bourbon, sous le nom de Charles X. - Assemblée générale des chefs de la Ligue pour demander des secours au duc de Savoie. - Le Parlement décide en séance qu'on fera un appel aux armes du duc. - La Valette convoque à Pertuis les Etats généraux royalistes, qui proclament Henri IV roi de France et de Navarre. - Combat de Tarascon. - Les notables d'Aix députent Ampus auprès du duc de Savoie pour recevoir les troupes accordées par Charles-Emmanuel. - De Vins va prendre à Antibes le commandement de l'armée alliée. - Divisions au sein de la Ligue, qui se scinde en deux factions: la Ligue française sous la direction de Carcès, la Ligue savoyarde sous la direction de de Vins. - Conflit municipal à Marseille entre les deux factions. - Combat de Mallemort. - Les ligueurs assiégent Grasse. - Mort de de Vins. - La comtesse de Sault prend la direction de la Ligue. - Intrigues du duc de Savoie pour se faire appeler au commandement de l'armée devant Grasse. - Réunion des Etats généraux ligueurs à Aix pour faire appeler le duc en Provence. - Les Etats généraux envoient une députation au duc pour le supplier de venir en personne en Provence. - Siége de Salon. - Les membres du Parlement appartenant à la Ligue française veulent faire arrêter la comtesse de Sault. - Journée du palais. - La Ligue savoyarde triomphe. - Retour des députés envoyés vers le duc de Savoie, avec la promesse de l'entrée prochaine du duc en Provence. - La Valette demande inutilement des secours au roi. - Les ligueurs et les royalistes entrent en campagne. - Le comte de Martinengue arrive en Provence avec un contingent savoyard. - Siége de Saint-Maximin par les ligueurs. - Retour de l'armée ligueuse à Aix. -(1589-1590.)

CHAPITRE IX LE DUC DE SAVOIE EN PROVENCE

Le duc de Savoie entre en Provence. - Le Parlement le nomme commandant-général de la province. - Ses premiers succès de guerre. - Retraite désastreuse de son armée de Pertuis à Aix. - Mort d'Ampus. - Assemblée des Etats généraux ligueurs à Aix et des Etats généraux royalistes à Riez. - Le duc se prépare à passer en Espagne pour demander des secours à Philippe II. - Emeute à Marseille. - Casaulx, maître de la ville, y fait appeler le duc de Savoie. - Arrivée du duc à Marseille. - Premiers symptômes de rupture entre le duc et la comtesse de Sault. - Départ de Charles-Emmanuel pour Madrid. - Les royalistes entrent en campagne. - Lesdiguières descend en Provence. - Combat d'Esparron et ravitaillement de Berre. - Les ligueurs sont complètement battus. - La comtesse de Sault relève leur courage. - Arrivée du duc de Savoie à Madrid. - Intrigues de Fabrègues à la cour d'Espagne. - Traité secret de Philippe I avec la comtesse de Sault. - Retour du duc de Savoie en Provence. - Complot de la faction de la comtesse contre lui. - Bausset, gouverneur du château d'If, refuse de se soumettre au duc et demande du secours au Grand-Duc de Toscane. - Arrivée du duc de Savoie à Aix. - Siége et prise de Berre. - Premières hostilités déclarées entre la comtesse de Sault et le duc. - Expéditions des royalistes. - Lesdiguières entre en Provence. - La Valette et Montmorency ravagent le territoire d'Arles. - Rupture entre la comtesse et le duc. - Arles sous la domination de Biord. - Le duc de Savoie se rend à Arles. - Trahison du consul La Rivière. - Arrestation de Biord. - Le duc assiége le Puech. - Il fait arrêter la comtesse de Sault. - Il s'allie avec Carcès. - Casaulx est nommé premier consul à Marseille. Emeute dans cette ville. - Prise de l'abbaye de Saint-Victor par les troupes du duc. - La Valette et Lesdiguières entrent en campagne. - Prise de Digne. - Opérations militaires dans la haute Provence. - Bataille de Vinon. - Le duc de Savoie tente de renouer son alliance avec la comtesse. - Mort de La Valette. - Emeute à Arles. - Mort de La Rivière et de Biord. - Le duc de Savoie quitte la Provence et retourne en Italie. - (1590-1592.)

CHAPITRE X LE GOUVERNEMENT DU DUC D'EPERNON

Les Gascons demandent le duc d'Epernon pour gouverneur. - Mission de Mesplez auprès du roi. - Hésitation de Henri IV. - La guerre continue en Provence. - Combat de Carnoules. - Lesdiguières entre en Provence. - Les ligueurs tentent inutilement d'obtenir une trêve. - Lesdiguières soumet toute la basse Provence. - Opérations de guerre des ligueurs. - La journée des brûlés. - Le duc de Savoie passe le Var et s'empare d'Antibes. - Arrivée du duc d'Epernon en Provence. - Prise de Montauroux. - La comtesse de Sault chassée de Marseille entre dans le parti du roi. - Le duc d'Epernon reprend Antibes. - Tentatives de paix entre les partis. - Conférences de Saint-Maximin. - Le duc d'Epernon fortifie les places et fait élever des citadelles. - Premiers symptômes de révolte contre lui. - Reprise des hostilités. - Les partis courent aux armes. - Les royalistes prennent Loriol. - Leur entreprise malheureuse contre Marseille. - Prise de Roquevaire. - Les Marseillais demandent du secours au roi d'Espagne et au pape. - Les ligueurs s'adressent au duc de Savoie. - Siége d'Aix - Abjuration du roi. - Publication d'une trêve de trois mois. - Entrevue de Carcès et du duc d'Epernon. - L'archevêque Génebrard. - Manifeste de Besaudun. - Révolte des Provençaux contre d'Epernon. - Assemblée des gentilshommes à Manosque. - Leurs résolutions. - Carcès entre dans la conjuration. - Les garnisons épernoniennes sont chassées de Pertuis, Manosque, Digne et Saint-Maximin. - Siége et prise de la citadelle de Toulon. - Insurrection victorieuse dans toutes les villes épernoniennes. - Réunion du grand parti provençal. - (1592-1593.)

CHAPITRE XI RETOUR DE LA PROVENCE A L'OBEISSANCE DU ROI

La noblesse et la ville d'Aix se déclarent pour le roi. - Protestation de l'archevêque Génebrard. - Arrêt du Parlement ordonnant de rendre la justice au nom de Henri IV. - Le duc d'Epernon continue les hostilités. - Lettres du Parlement et du duc au roi. - Convocation des Etats de l'Union royaliste à Aix. - Le duc convoque les Etats épernoniennes à Riez. - Mission de Lafin en Provence. - Lesdiguières entre en Provence. - Sa correspondance avec d'Epernon. - Opérations de guerre. - Mort de Besaudun. - Le Parlement de Manosque revient à Aix. - Mission de de Belloy en Provence. - Surprise et démolition du fort Saint-Eutrope. - Conférences de Beaucaire. - D'Epernon traite avec le duc de Mayenne. - Réunion des Etats ligueurs à Marseille. - Le duc d'Epernon fait ravager les environs de Toulon. - Carcès surprend Salon. - Carcès et le duc d'Epernon dans Salon. - Lesdiguières accourt au secours de Carcès. - Le duc évacue Salon. - Arrivée de Dufresne en Provence. - Arrivée du roi à Lyon. - Entrevue des députés du duc avec lui. - Révocation des pouvoirs du duc d'Epernon et nomination du duc de Guise au gouvernement de Provence. - Henri IV est absous par le pape. -
Plusieurs villes ligueuses quittent le parti du duc. - Boyer et Buous se rallient à l'Union royaliste. - Premières relations de Casaulx avec le roi d'Espagne. - (1594-1595.)

CHAPITRE XII CHARLES CASAULX, PREMIER CONSUL DE MARSEILLE

Le duc de Guise entre en Provence. - Réduction de Sisteron. - Soumission de plusieurs places. - Le duc d'Epernon traite avec le roi d'Espagne. - Les Etats refusent de reconnaître Lesdiguières comme lieutenant-général. - Casaulx reçoit des secours d'Espagne. - Edit de Folembray. - Propositions particulières du roi à Casaulx. - Casaulx les repousse. - Henri IV s'adresse au pape pour qu'il négocie la soumission de Casaulx. - Arrivée et réception des députés de Casaulx à la cour d'Espagne. - Traité entre Marseille et Philippe II. - Démagogie à Marseille. - Conjuration de Libertat. - Premières propositions au duc de Guise. - Ses hésitations. - Le complot est résolu. - Stipulations entre le duc de Guise et les conjurés. - Le 17 février 1596. - Mort de Casaulx. - Les troupes du duc de Guise entrent dans Marseille. - Louis d'Aix se réfugie à Saint-Victor et Fabio Casaulx au fort Notre-Dame. - Fuite de Louis d'Aix et de Fabio Casaulx. - Soumission de Marseille. - Dernière expédition de d'Epernon. - Le duc de Guise le bat au combat de l'Argens. - D'Epernon sort de Provence. - Les Toscans s'emparent du château d' . - Edit de Nantes. - Paix de Verrins. - Pacification complète de la Provence. - (1595-1598.)

FIN DE LA TABLE DU SECOND ET DERNIER VOLUME


Date de publication ou de dernière modification : le 31-03-2012 à 10h - Page consultée 3129 fois

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