78ème Anniversaire de l'Appel du 18 Juin 1940 commémoré à Pertuis (G.S.) - Pertuisien.fr, la vie à Pertuis (84)


78ème Anniversaire de l'Appel du 18 Juin 1940 commémoré à Pertuis (G.S.)





Bonjour,

Ce lundi 18 juin 2018, nous étions sur le parvis de la Mairie de Pertuis dès 18h30 pour la commémoration du 78ème anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940.

Il y a soixante-dix-huit ans, à Londres, le Général de Gaulle prononçait sur les ondes de la BBC son discours invitant les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat alors que le nazisme était aux portes de toute l'Europe. Entouré de volontaires qui l'avaient rejoint dans son exil, il jetait les bases d'une alternative au régime de Vichy et à sa politique de collaboration avec l'Allemagne nazie.

Un invité de haut rang par la présence du nouveau Capitaine Hervé EYMARD du Centre de Secours du SDIS à Pertuis : www.pompiercenter.com (photo n° 004 avec le Lieutenant de Gendarmerie Cédric JACQUEL et son Capitaine Thierry ORTIZ).

Le Maitre de la cérémonie était M. Jean-Jacques DIAS, Conseiller municipal délégué aux transports et Président du Souvenir Français.

Nous avons eu lecture de l’Appel du 18 juin par M. Jacques BARONE, Adjoint au Maire, Délégué à l’animation, au Patrimoine, au Tourisme et aux TIC.

Texte de l'appel du 18 juin

"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.
"

Monsieur le Maire a lu le message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées :

«La France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! »
Ce 18 juin 1940, la voix qui résonne sur les ondes de la BBC est celle d’un inconnu du grand public. Il a 49 ans, il a récemment été promu général et est désormais ancien sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre. Cet instant le jette « hors de toutes les séries », aux pieds d’une des épopées les plus audacieuses.

Son dénouement ? Le salut de la Patrie.

Il parle haut, il parle clair, il parle vrai. Charles de Gaulle s’exprime en Français rassembleur et en soldat résolu. Au bout des ondes, c’est l’espoir ranimé. Ce sera un jour l’honneur retrouvé et enfin la France libérée.

Ce 18 juin, la France est foudroyée par la débâcle : Paris est à l’heure allemande depuis quatre jours, le gouvernement du maréchal Pétain a demandé à cesser le combat, des millions de civils sont précipités sur les routes et connaissent l’exode.

Dans ce moment de détresse nationale, Charles de Gaulle incarne un autre chemin que celui de l’abandon. Il appelle à continuer la lutte, il propose une vision mondiale de la guerre qui dépasse le renoncement métropolitain. Il pressent que les armées, alors submergées, sauront demain poursuivre victorieusement le combat.

Les couleurs sont hissées : la France n’a pas tout entière renoncé. Ce message qui traverse la Manche est peu entendu sur l’instant. Il a été davantage lu.

Le premier des appels de juin 1940 est fondateur. Il est l’étincelle de la résistance française. Il est le souffle du premier « non » qui attise la flamme auprès de laquelle la France Libre a grandi. Auprès de laquelle la France Combattante a lutté sur tous les fronts.

En cette journée nationale, la Nation célèbre l’espoir et la volonté du général de Gaulle. La France salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l’asservissement et à la défaite, qui ont refusé la collaboration et qui ont pris les armes contre l’ennemi.

Nous honorons la force de l’engagement et du sacrifice des hommes et des femmes qui ont permis d’accomplir les promesses du 18 juin.

Cet Appel fut un moment décisif de notre histoire nationale et demeure aujourd’hui une référence essentielle de notre mémoire collective. Il proclama avec force et ferveur une « certaine idée de la France » dont il nous faut, sans relâche, continuer d’être dignes
".

Aucun des jeunes du Collège Marie Mauront invités pour cette cérémonie et remise de diplôme ne s'est présentés. Seul leur professeur était présent...

Après le Chant des Partisans, les dépôts de gerbes par Monsieur le Maire puis par M. Stéphane SAUVAGEON, la sonnerie aux morts et la minute de silence, la Marseillaise et la présentation des porte-drapeaux aux Autorités, le vin d’honneur s’en est suivi ...

Bien à tous,
G.S.


























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Date de publication ou de dernière modification : le 18-06-2018 à 22h - Page consultée 706 fois

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